Après avoir présenté 9 menaces dans la société numérique actuelle, Richard Stallman décrit quelques unes des nombreuses menaces qu’il voit dans le cas du livre numérique.
Voir en ligne : Selon Richard Stallman, « Il y a beaucoup d’injustices dans le livre numérique »
Richars Stallman explique que payer des auteurs est utile selon lui si les œuvres produites sont éthiques. Pour our une œuvre d’utilisation pratique comme les manuels, il estime qu’elle ne peut être éthique et utile que si elle est libre, c’est-à-dire sous une licence qui garanti les libertés des utilisateurs d’utiliser l’œuvre comme on le souhaite, d’étudier l’œuvre dans sa forme la plus apte à être échangée avec la possibilité de la modifier, et l’utiliser dans une version modifiée, la liberté de redistribuer des copies exactes de l’œuvre, et enfin la liberté de redistribuer des versions modifiées.
Si ces conditions ne sont pas remplies, il précise que à ses yeux, payer quelqu’un pour l’élaborer est nocif. Les États devraient exiger que les ressources éducatives soient libres et devraient être prêts à les financer.
Richard Stallman distingue aussi les œuvres qui traduisent la pensée de quelqu’un et les œuvres de pure création ou de divertissement. La façon dont l’œuvre va contribuer à la société va déterminer son traitement. Il ne dit pas que les œuvres de fiction doivent être libres même si certains le prônent.
Il est pour le fait de rétribuer les artistes (nous avons besoin d’eux pour avoir des œuvres) mais pas au prix de ma liberté. Les réseaux peer-to-peer devraient être légaux pour partager légalement les copies. Mais alors comment rémunérer les artistes ? Le droit d’auteur fonctionnait très bien à l’époque de l’imprimé car le partage n’était pas aisé à large échelle. Ce n’est plus viable aujourd’hui. Il propose des solutions développées dans l’article liée.